Etonnant mais vrai. C’est le propos qui vient en bouche en apprenant que l’esport est aussi touché par le dopage.

Je vous livre quelques détails sur ce phénomène.

Le cas de l’Adderall

L’Adderall est un médicament habituellement prescrit pour soigner les TADH ou Troubles Déficitaires de l’attention avec hyperactivité. C’est un psychostimulant à base d’amphétamines.

Sa vente est interdite en France. Aux Etats-Unis, l’Adderall est vendu sur ordonnance. Pour un individu non affecté par cette pathologie, la substance augmente le niveau de concentration et les performances physiques.

La concentration dure plusieurs heures. La fatigue physique est vaincue afin d’être au maximum de ses capacités et de procurer un travail optimal.

La préparation de concours de certains étudiants américains fait souvent appel à la prise d’Adderall.

Une interdiction généralisée

Comme pour toutes les compétitions, l’esport est soumis aux mêmes règles disciplinaires. Tout ce qui est drogue, produit dopant et autres substances améliorant la performance sont interdits.

La prohibition concerne toutes les substances proscrites dans les compétitions sportives régulières. De plus, les joueurs qui consomment des produits dopants sont sanctionnés par une disqualification, une diminution de prime ou le retrait de points.

La réalité sur le terrain

La mise en pratique est compliquée. Les raisons invoquées sont nombreuses.

En effet, le manque de moyens est souvent cité. Malgré des prix très attirants, le budget destiné à l’encadrement des compétiteurs est insuffisant.

Par ailleurs, l’absence de cadre légal et de reconnaissance officielle sont des lacunes flagrantes. En fait, les gamers ne sont pas admis au même titre que les athlètes classiques.

De plus, une ligue reconnue par tous les états n’est pas encore opérationnelle.

Des impacts sur la santé des gamers

Face à une qualité de jeu supérieure, la santé des joueurs devient risquée. L’usage de l’Adderall à titre de dopant provoque des effets secondaires non négligeables.

Il faut citer les maux de tête, les problèmes digestifs, les hallucinations voire l’élévation de la pression artérielle. Les soucis de dopage sont surtout constatés chez les Américains.

En réalité, les Européens ont du mal à se procurer de l’Adderall.

Des témoignages et des observations sur le sujet

Nul ne peut s’empêcher d’être sceptique durant une finale de l’ESWC. A l’époque, le Team Cloud 9 a perdu face aux ukrainiens de Natus Vincere.

Mis à part cette substance, d’autres produits dopants sont en cause comme la prise de médicaments sous des formes peu orthodoxes. Dans tous les cas, plusieurs membres du milieu de l’esport avouent la prise d’Adderall.

Un encadrement strict est la seule solution pour limiter ce phénomène. Découvrez plus de sujets ici

Crédit Photo : numerama.com

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