Très présentes en Asie, les équipes de League of Legends creusent un peu plus l’écart avec leurs adversaires d’Europe. Je vous dévoile quelques infos sur ce constat.

Les analyses des observateurs

Lors des Worlds de League of Legends d’Atlanta, le dernier carré est constitué par des équipes asiatiques. Depuis une décennie, la Chine et la Corée du Sud tiennent le haut du pavé.

En 2022, Rogue est le représentant d’Europe qui est parvenu aux quarts de finale. Le retard est dû à plusieurs facteurs.

Les niveaux respectifs en question

En fait, les joueurs européens font trop d’erreurs directes. Cela est déterminant en matière de draft, du jeu individuel.

Il faut ajouter les lacunes du jeu d’équipe. Ainsi, les manquements mis bout à bout provoquent l’écart entre joueurs d’Europe et d’Asie.

Il ne faut pas négliger néanmoins les épiphénomènes comme les finales mondiales de Fnatic en 2018 et G2 en 2019. En fait, les équipes asiatiques brillent par leur coordination hors du commun.

Ils sont plus disciplinés, comprennent mieux les jeux et disposent d’une adaptation rapide ou plus poussée.

Des talents en grand nombre

En Asie, les joueurs de LoL sont plus de dix millions. La base de bons joueurs est très élargie.

Les joueurs parlent une langue commune pour une meilleure diffusion des idées. De plus, les structures bénéficient d’une émulation en interne.

Même les remplaçants sont aussi réactifs que les titulaires. En Europe, les top players sont rares et coûteux.

Les effectifs sont plus réduits.

Les entrainements en lice

En Asie, les entraînements individuels sont d’une qualité supérieure au cours des parties classées en ligne. Le super Serveur des chinois et des sud-coréens héberge des serveurs ultra-performants.

Les players obtiennent des résultats plus pertinents. En effet, la « solo queue » procure davantage de confiance.

Les bons résultats obtenus sont primordiaux en compétition.

Les compétitions spécifiques

En format de compétition, les matches asiatiques de saisons régulières au niveau des championnats sud-coréens et chinois obéissent au Bo3. Ainsi, la première équipe qui remporte deux victoires gagne.

En tout cas, le professionnalisme joue en faveur de l’écart au profit des asiatiques. Les européens ne sont pas éduqués dans l’esprit de compétition qui anime les asiatiques.

Ce goût de la performance et de l’efficacité explique tous ces succès, hormis les matches d’entraînement plus intensifs. Dès l’enfance, les jeunes asiatiques sont poussés à la compétition.

Le succès est assuré car les Mondiaux sont largement remportés par les Chinois et les Sud-Coréens.

Retrouvez plus d’infos ici

Crédit Photo : store.epicgames.com

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *